Des obstacles peuvent survenir, mais il existe des solutions :
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L’aspect économique : il arrive que les prix des aliments locaux et/ou bio soit plus élevé, en particulier lors de commandes de petits volumes qui empêchent d’accéder à des économies d’échelle.
Recommandations : négocier de gré-à-gré les prix au volume, choisir des produits de grade B, répartir annuellement les coûts, recourir à des subventions.
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L’aspect juridique : les règles sur les appels d’offres dans les établissements publics interdisant de discriminer l’approvisionnement selon la provenance peut constituer un frein. Toutefois les règles varient selon la valeur du contrat.
Recommandations : établir des contrats de gré-à-gré, des appels d’offres avec des composantes régionales, une marge préférentielle liée au développement durable.
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L’aspect logistique : D’autres obstacles comme la saisonnalité des produits, les volumes insuffisants ou la préparation des aliments peuvent aussi se produire.
Recommandations : adapter les menus à la saison et prévoir un accord entre vous et le fournisseurs pour des compléments en cas d’insuffisance de produits, regrouper les commandes avec d’autres établissements pour augmenter les volumes et négocier une réduction des coûts, commander des produits transformés localement ou des surgelés du Québec.
Pour en apprendre plus sur ces solutions, consultez l’étude
Perspectives sur l’approvisionnement en fruits et légumes locaux.